La recherche d’emploi chez les jeunes : entre volonté et conditions

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Publié le 07/05/2015, par Oriane MARTIN

Les jeunes français s’inquiètent globalement des débouchés professionnels mais ils ne sont pas prêts pour autant à accepter n’importe quelles conditions de travail. Les études 2015 « Les jeunes et l’emploi » de Prism’Emploi (réalisée par Opinion Way) et du Lab Jeunes (ASTREES) nous apportent un éclairage sur leurs attitudes face à l’emploi.


Malgré leur pessimisme par rapport au marché de l’emploi, 86% des jeunes ont pour objectif essentiel de réussir leur vie professionnelle, indique Prism’Emploi. Pour environ un jeune sur deux, le travail est l’une des choses les plus importantes, après la vie familiale. C’est pourquoi les jeunes ont envie de s’investir dans leur travail, commente le Lab Jeunes en évoquant plus d’optimisme.

 

Les critères de recherche


C’est finalement l’épanouissement personnel qui est au cœur de leurs préoccupations. Les deux études se rejoignent sur ce point. Selon Le Lab Jeunes, les trois quarts d’entre eux considèrent que le plus important dans un emploi est la bonne ambiance de travail, l’intérêt du poste et le bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Même constat chez Prism’Emploi mais plus précisément pour les personnes en poste. L’ambiance de travail arrive en première position des critères les plus importants (pour 65%), devant la rémunération (pour 57%). Les personnes en recherche d’emploi sont plus pragmatiques car la rémunération reste le premier critère d’attention (pour 61%).

 

Un parcours professionnel adapté


Dans la construction de leur carrière, les jeunes sont partagés entre sécurité et prise de risque. Plus de la moitié pense exercer le même métier toute la vie et la moitié aimerait rester dans la même entreprise jusqu’au bout. De l’autre côté, 64% des jeunes perçoivent l’intérim comme un bon moyen de construire son parcours et 70% se déclarent intéressés par le CDI intérimaire.

C’est peut-être parce qu’ils sont réalistes par rapport à ce qui les attend en termes de contrats : plutôt des CDD que des CDI. Ils le sont aussi par rapport à ce qui prime pour décrocher un job : les compétences, les efforts et le réseau. Trois éléments pointés du doigt par le Lab Jeunes.

 

L’alternance comme tremplin pour l’emploi


Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la majorité des jeunes a plus de chance d’être embauchée à l’issue d’un contrat d’alternance. D’après les chiffres officiels, 62% des apprentis auraient un emploi 7 mois après la fin de leur formation. C’est pourquoi le gouvernement a pour objectif de passer au chiffre de 500 000 apprentis en 2017.


Un résultat équivalent après un contrat de professionnalisation. Les deux tiers des alternants resteraient en emploi, chez le même employeur dans les trois quarts des cas. D’ailleurs, la très grande majorité des personnes passées par ce contrat en a une opinion favorable et 9 sur 10 considèrent que c’est une expérience professionnelle valable sur le marché du travail (source : DARES).


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